Le nerf vague : une clé pour la régulation du stress et du système nerveux


Le mouvement conscient comme voie vers la régulation vagale

Dans la méthode Feldenkrais, le mouvement n’est jamais un simple geste mécanique. Il devient un langage à travers lequel le système nerveux dialogue avec lui-même et les autres systèmes. En ralentissant, en affinant notre attention, nous ouvrons un espace de sécurité intérieure Pour le système nerveux autonome. Le nerf vague peut s’apaiser, se réorganiser et se renforcer.

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Le nerf vague : un lien de présence dans le corps


Le nerf vague relie le cerveau aux organes internes : cœur, poumons, intestins… Il joue un rôle majeur dans la régulation du stress, la digestion, la respiration et le sentiment de calme. Quand il est stimulé, le rythme cardiaque ralentit, la respiration s’adoucit, la voix s’approfondit. Le corps retrouve une tonalité parasympathique, celle du repos et de la réparation.


Le mouvement conscient comme régulateur naturel

Pendant un atelier Feldenkrais, l’exploration lente et curieuse du mouvement crée les conditions idéales pour activer cette régulation :

  • Lenteur et attention
  • le fait de bouger sans effort et en conscience, signale au système nerveux que tout va bien. C’est une sentiment vécue, non pensé.
  • Respiration libre
  • En explorant le mouvement sans contraindre la respiration, le diaphragme (directement relié au nerf vague) retrouve son amplitude naturelle. Ceci stimule mécaniquement et neurologiquement le nerf vague.
  • Voix et regard
  • Certaines séquences intégrant la voix ou les mouvements oculaires participent à l’activation des branches ventrales du nerf vague. Ces branches soutiennent la connexion sociale et la présence.

  • Repos et intégration
  • les moments de pause entre les séquences permettent au système nerveux d’assimiler les informations, renforçant ainsi la plasticité vagale.


L’expérience vécue comme apprentissage profond

Ce n’est pas une stimulation du nerf vague « par » le mouvement, mais à travers un état de conscience.

Le Feldenkrais ne cherche pas à « faire » quelque chose au corps. Il crée les conditions pour que le corps se souvienne de sa capacité à s’autoréguler. Et c’est là que la neurophysiologie rejoint la poésie du geste. 

Feldenkrais et ses compagnons de l’éducation somatique, étaient des précurseurs.


Un atelier avec Idmouvements samedi 15 novembre

de 13h 15 à 15h45 à l’espace Silvia Montfort 2 bis rue Elzevir 75003 Paris